Voici les groupes de DMLA :

Le premier signe clinique de DMLA est la découverte de druses, qui sont des dépôts acellulaires focaux de débris polymorphes entre le pigment rétinien et la membrane de Bruch . Le plus souvent, la DMLA est classifiée en utilisant le système de l'étude Age-Related Eye DiseaseStudy (AREDS).

Le groupe 1 a une DMLA précoce

Des druses (accumulation de dépôts sur la rétine) et des anomalies de la pigmentation rétinienne apparaissent sans aucun symptôme. Seul un fond d’œil permet de la détecter. C’est le premier stade de la DMLA

Le groupe 2 a une DMLA intermédiaire atrophique, dite « sèche »

la plus fréquente. Elle évolue lentement mais ne se traite pas. Cependant, il existe des moyens de prévention pour freiner l’évolution de cette pathologie.

   Le groupe 3  montre une DMLA avancée ou une atrophie géographique

 La DMLA avancée peut être nonvasculaire (sèche, atrophique ou nonexsudative) ou  néovasculaire (humide ou exsudative)

   Le groupe 4 montre une DMLA exsudative ou « humide » 

Elle se caractérise par une prolifération de vaisseaux anormaux sous la macula. Bien que plus rare, cette forme est responsable de 90% des pertes graves de la vision associées à la DMLA. Elle évolue rapidement mais se traite. C’est une maladie chronique dont la progression peut être stabilisée ou ralentie grâce à des actions préventives ou thérapeutiques.

Source : la dmla et moi et La revue L’OPTOMÉTRISTE de l'AOQ par le Docteur Jean-Pierre Lagacé optpmétriste, M.sc

Quel est le traitement à suivre ?

Il est indispensable de se soumettre à un examen ophtalmologique complet et par la suite le docteur vous conseillera quoi faire.

IL N'EXISTE ACTUELLEMENT AUCUN TRAITEMENT POUR LA DMLA ATROPHIQUE, MÊME SI LA RECHERCHE QUI EST MENÉE AU NOUVEAU MONDIAL EST TRÈS INTENSE ET PROMETTEUSE. 

De nouvelles pistes dans le domaine de la recherche au Québec sont assez avancées

Après les importants progrès obtenus dans le contrôle de la forme exsudative de la DMLA, le grand défi des chercheurs est de trouver un traitement capable de freiner la progression constante des formes atrophiques de la maladie, et d'autres permettant de reconstruire ou régénérer la rétine disparue ou détruite.

 

Qu'est-ce que la maladie de Stargardt ?

La maladie de Stargardt est une dégénérescence précoce de la rétine, dont l'origine est génétique. Elle affecte tout particulièrement la macula, la partie de la rétine responsable de la vision centrale (la vision que nous utilisons pour lire, regarder la télévision ou reconnaître les visages).

C'est la forme la plus fréquente de dégénérescence maculaire juvénile de type héréditaire, avec une prévalence évaluée entre 1/8 000 et 1/10 000.

À quel âge la maladie de Stargardt apparaît-elle le plus souvent ?

On la diagnostique principalement chez des personnes de moins de vingt ans

Quelle en est la cause ?

La maladie de Stargardt est une maladie génétique. Près de 90 % des cas sont transmis sur le mode autosomique récessif. Cela signifie que, pour qu'une personne soit atteinte de cette maladie, ses deux parents doivent être porteurs du gène altéré. Dans ce cas, la probabilité d'avoir un enfant atteint de la maladie est de 25 %. S'agissant d'un gène récessif, il se peut qu'aucun membre de la famille n'ait développé la maladie de Stargardt. Les parents sont porteurs du gène mais cela ne signifie pas pour autant que la maladie va se manifester.

Source : institut Macula